Publications soutenues par le LARA

Février 2025
  • Cours d'architecture [...] de M. de la Hyre (v. 1714)


    Philippe de la Hire, édition d'Hélène Rousteau-Chambon

Cours d'architecture [...] de M. de la Hyre (v. 1714) Le Cours d’architecture dispensé par Philippe de La Hire au début du XVIIIe siècle, et demeuré à l’état de manuscrit, est le premier manuel français d’architecture. La construction y occupe une place centrale. Ce texte innovant fait l’objet ici de sa première analyse critique générale.




 






Janvier 2025
  • Gavrinis. Autour du gouffre.

    sous la direction de  Serge Cassen

    Gavrinis. Autour du gouffre La parution de Autour de la Table, en 2009, détermina le programme de recherches sur Gavrinis. Ce livre collectif était le résultat de neuf années de fouilles archéologiques portant sur la barre de monolithes, dite du Grand Menhir à Locmariaquer, et sur le dolmen voisin et fameux de la Table des Marchands, mais sans attacher une attention particulière aux signes gravés. On le sait, Gavrinis partage avec cette tombe à couloir le second fragment d’une grande stèle gravée, naturellement brisée sous l’effet d’une chute, dont le troisième morceau n’a toujours pas été découvert.

    Un parti-pris inverse sera donc décidé pour aborder Gavrinis. Mettre les gravures au centre de nos intérêts, scientifiques et conservatoires, en les enregistrant au plus près des supports et en les replaçant dans le contexte architectural du site. Un tel programme ne pouvait en effet se concevoir en dehors des changements d’échelle, puisque chaque signe gravé ne semblait valoir que par sa relation au signe voisin, chaque dalle ornée par son rapport à la dalle voisine, l’ensemble des dalles dans leur inscription au sein d’une architecture, et l’ouvrage repensé dans son environnement matériel et immatériel.

    Dans l’ouvrage présent, plusieurs chapitres vont rendre compte des principaux résultats, fruits d’une longue exploration (2009-2021). Ainsi, l’historiographie du site éclaircit certains problèmes tandis que d’autres problématiques surgissent de certaines idées reçues. L’architecture du monument était en partie connue, mais reste encore hypothétique tant que de nouvelles fouilles n’auront pas ouvert le corps du cairn ; en restituant ses grandes lignes structurantes, une autre image du tumulus est proposée à l’appréciation du lecteur. Un programme d’expérimentation, sur différents types de matériaux, permet ensuite de tester plusieurs morphologies d’outils, d’analyser la morphologie des enlèvements dans la pierre, et d’apprécier la durée des processus de préparation des supports et d’exécution des programmes iconographiques. L’origine  géologique de ces supports autorise d’ailleurs la cartographie interne des roches sollicitées (leucogranite, orthogneiss, migmatite, quartz, grès) révélant la diversité des sources dans un rayon de 10 km. Les colorations et les altérations chromatiques, observées en surface des orthostates, ont aussi fait l’objet d’analyses scientifiques diverses, toutes en mesure de décrire les désordres au sein du monument, surtout depuis son ouverture au public. Mais c’est l’inventaire descriptif de chaque bloc gravé qui occupe le corps volumineux de l’ouvrage, tous ces monolithes formant la structure interne du monument (parois, sols et plafonds de la chambre et du couloir). On essaie de décrire, représenter et interpréter ces dalles selon une méthode commune, graphique et rédactionnelle. Partant de cette dense base informationnelle, les données considérées comme les plus pertinentes sont enfin réunies pour effectuer la reprise descriptive de quatorze familles de motifs (formes géométriques, objets, animaux).

    Un chapitre conclusif est proposé en deux temps. Le premier s’attache à relever la part de l’intuition et de l’analyse dans l’interprétation et la traduction publique des signes gravés néolithiques. Le second rassemble les résultats principaux ayant permis de mieux qualifier Gavrinis en tant que structure monumentale, de mieux dater la gravure des supports en regard de la construction de l’édifice, en proposant pour finir une interprétation générale du « style » de Gavrinis.

Décembre 2024
  • Actes du congrès d'Angers (9-12 mai 2024)

    de la Société Française d'Étude de la Céramique Antique en Gaule (SFECAG)

    SFECAG 1. Les faciès céramiques en Pays de la Loire et Morbihan
    2. Actualité des recherches céramiques
     

Octobre 2024
  • Sanctuaires et paysage religieux des cités du centre et de l'Ouest de la Gaule Lyonnaise.

    Des antécédents gaulois à la fin des dieux (IIe s. av. n. è. – Ve s. de n. è.).

    RAO - Revue Archéologique de l'Ouest, Supplément #14, Stanislas Bossard
     

    RAO Cet ouvrage est consacré à l'étude du paysage d'une vingtaine de cités antiques, localisées entre la Loire et la Seine et rattachées à la province romaine de la Gaule Lyonnaise. Tandis que les documents épigraphiques et iconographiques faisant référence aux divinités honorées, aux prêtres et aux actes cultuels y sont globalement peu nombreux, l'examen des vestiges archéologiques de deux cent quatre-vingt-un sanctuaires avérés ou hypothétiques est riche en enseignements au sujet de l'organisation et de l'évolution des systèmes religieux antiques. Après avoir examiné, dans un premier temps, l'architecture et l'organisation spatiale de culte, le mobilier qu'ils livrent et leur environnement, la seconde partie de ce livre retrace l'évolution du paysage religieux des cités de la fin de l'âge du Fer à l'Antiquité tardive, en distinguant, dans la mesure du possible, les espaces culturels publics de ceux qui étaient privés. La prise en compte d'une large échelle et la mise en série des données offrent alors l'opportunité de dégager des points communs ou, encore, de mettre en évidence des spécificités propres à certaines cités.

    > la version en ligne

Juillet 2024
  • Gavrinis. Vaisseau engravé

    de Serge Cassen Gavrinis

    Édité par l’association « Les Vaisseaux de Pierres », basée à Carnac.
    Il s’agit du résumé en 140 pages et 81 illustrations de la monographie « Gavrinis. Autour du Gouffre » (1500 pages en 3 volumes) qui sortira vers le 15 octobre prochain. Vous y trouverez un décryptage allégé mais exhaustif de toutes les dalles gravées, aujourd’hui accessibles, de la tombe à couloir Gavrinis.
    Décryptage qui nous embarque dans un imaginaire principalement marin.

Juin 2024
  • Il était une fois les Sables d'Olonne, les rendez-vous de l'archéologie (édition 2023) il etait

    La Ville des Sables d'Olonne a publié un recueil du cycle de conférences 2023 "Il était une fois les Sables d'Olonne, les rendez-vous de l'Archéologie".
    Un ouvrage qui rassemble différentes contributions mettant en valeur l’Archéologie en contexte littoral tout comme l’actualité archéologique en Pays des Olonnes.

  • La naissance de l’architecture publique en France archi

    d’Hélène Rousteau-Chambon

    Au cours des Temps modernes, les édifices bâtis par la puissance publique s’individualisent et se multiplient : des collèges ou des bibliothèques sortent des enceintes religieuses, des prisons deviennent des édifices indépendants, des théâtres s’émancipent des palais.
    Tous bénéficient d’une identité architecturale et marquent visuellement la cité. Tous enfin sont le fruit d’une volonté politique, d’une histoire formelle et institutionnelle. Malgré leur importance tant numérique que sociétale et architecturale, aucune synthèse n’a été écrite à ce jour sur ces édifices publics des Temps modernes. Il s’agit donc de mieux connaître cette architecture dans sa diversité typologique, dans son contexte historique et urbain tout en mettant en exergue les prémices d’une préoccupation architecturale plus caractéristique du xixe, voire du xxe siècle.

Mars 2024
  • À l’ombre des maîtres : Les artistes secondaires en France et en Italie du XIIe au XIXe siècle

    Sous la direction de Mathilde Legeay et Jessy Jouan

    a lombre Il n’a pas été courant jusqu’ici en historiographie artistique de s’attarder sur les figures ou les pratiques considérées comme « secondaires », et surtout sur les logiques intellectuelles et méthodologiques qui mènent à un tel classement. En effet, la célébrité ou la volonté de placer une figure sous ses projecteurs reste un leitmotiv principal de la recherche ou de l’élaboration d’expositions pour le public. Ce livre est un pas de côté à la célébrité comme boussole. Son objectif n’est pas de mettre en exergue des figures oubliées ou laissées à la marge, mais d’interroger les mécanismes de ce qui fait l’ombre et de ce qui fait la lumière. L’ouvrage se sert de la secondarité comme pierre de touche pour analyser les critères de sélection et les enjeux d’opposition qui régissent l’histoire de l’art entre les maîtres et leurs élèves, les pratiques artistiques, l’appartenance à un groupe ou encore le statut unique ou le statut double. Pour analyser la secondarité dans l’histoire de l’art, les différents auteurs proposent des approches variées : l’étude prosopographique, lexicologique et sociologique, l’analyse de style, de la figure du commanditaire, du goût officiel et celle du collectionneur.

Novembre 2023
  • L’architecture privée à Nantes au XVIIIe siècleDemeures de prestige

    de María del Carmen Márquez Gómez et Hélène Rousteau-Chambon

L'architecture privée Longtemps, on a pensé que la Nantes du XVIIIe siècle devait sa physionomie à la fortune des seuls négociants-armateurs et au commerce maritime ; la réalité est beaucoup plus complexe. Les acteurs de la métamorphose de la cité ligérienne sont multiples et l’architecture privée nantaise diversifiée. Née de l'adaptation aux contraintes d'une ville en pleine expansion, cette architecture permet d'afficher la réussite de ses commanditaires, tout en constituant un logement intime. Malgré sa richesse, cette architecture reste encore méconnue et cet ouvrage permet de lui redonner une visibilité. Une synthèse sur un long XVIIIe siècle et 58 monographies permettent de mieux appréhender cette architecture emblématique de la première grande phase d’expansion de la ville.

Octobre 2023
  • Couleur du temps

    sous la direction de Serge Cassen
la couleur du temps La présente étude expose les problèmes inhérents à certaines tombes néolithiques du Morbihan, où des colorations considérées comme des peintures ont été notées sur des monolithes depuis le XIXe siècle, en règle générale associées à des signes gravés. Plusieurs cas de figure seront décrits, limités aux dalles des parois latérales et aux plafonds des tombes (aucune stèle ne présente de dépôt de cette nature).
Pour répondre sincèrement à cette question, il a fallu au préalable distinguer les altérations chromatiques (oxydations diverses à l’image d’une rubéfaction, et les différentes tâches) et les dépôts superficiels (endogènes comme les patines, les croûtes gypseuses ; ou exogènes comme l’application de colorants, de graffiti).
Du côté des analyses quantitatives, les méthodes non invasives ont bien sûr été testées en premier (spectrométrie de fluorescence X portable) mais l’absence de résultats significatifs a souvent imposé de prolonger l’enquête au moyen de prélèvements ponctuels permettant des analyses élémentaires et structurelles (microscopie électronique à balayage et spectroscopie à dispersion d’énergie), moléculaires (spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier) et cristallines (diffraction des rayons X), voire, dans le cas de Gavrinis, bactériologiques. Les images électroniques des échantillons et leurs spectres, les analyses en composantes principales ont fait l’objet d’une annexe disponible en ligne. La cartographie de ces interventions est aidée d’un traitement de l’image numérique (par décorrélation) qui fait ressortir les différentes anomalies ; l’espace de couleur retenu et l’échelle adoptée sont systématiquement mentionnés de telle sorte que l’expérience puisse être reproduite et contrôlée.
Il ne s’agit pas de restituer ici un inventaire exhaustif mais d’aborder quelques objets gravés observés dans le cadre des investigations conduites sur Gavrinis (2011-2014) et sur les ensembles iconographiques du Morbihan (dans le cadre d’un Programme collectif de recherche 2016-2022). Au terme de ces enquêtes, force est de constater qu’aucune application de peinture néolithique n’a pu être démontrée.
 
Juin 2023
  • Des dernières sociétés néolithiques aux premières sociétés métallurgiques

    de Lolita Rousseau

des dernieres sociétés neolithiques Cet ouvrage est le résultat d’un travail doctoral soutenu en 2015 à l’Université de Nantes. Il porte sur l’étude de l’ensemble des assemblages lithiques (taillés, polies et macrolithiques) d’une période charnière correspondant au passage théorique d’un « âge de la Pierre » à un « âge des Métaux », dans le quart nord-ouest de la France. Si cette subdivision des âges pouvait laisser penser que la pierre a cessé d’être utilisée au-delà du Néolithique, entrainant un manque d’intérêt pour ces artefacts, notre travail a permis de montrer l’existence d’une telle production durant tout l’âge du Bronze (culture campaniforme comprise), puisque ce sont plus de 570 entités archéologiques, tous contextes confondus, qui ont été inventoriées. Cette recherche est fondée sur une analyse des matières premières et des gisements associés, sur les études typo-technologiques d’une vingtaine de séries lithiques, ainsi que sur les données bibliographiques issues de cet important corpus. Cela a permis d’atteindre trois objectifs principaux. Le premier a consisté à saisir les modalités d’acquisition et de gestion des ressources, tout en prenant en compte l’impact de l’environnement géologique et géomorphologique sur les choix techno-économiques des différents groupes humains. Le deuxième était de caractériser les économies de fabrication et de consommation des objets, afin de cerner une partie des activités pratiquées sur les sites, et ainsi compléter nos connaissances sur les modes de vie de ces populations. Enfin, le troisième a permis d’aborder la marginalisation progressive du mobilier lithique au cours du IIe millénaire tout en proposant des éléments de réponse quant à ce phénomène. Bien que ces productions perdent progressivement leur place majeure au sein du schème global des sociétés de l’âge de Bronze, cette composante matérielle ne peut plus, aujourd’hui, être ignorée en raison de son caractère informatif et complémentaire pour la compréhension de ces dernières.

Octobre 2022
  • Un monde en mouvement : la circulation des personnes, des biens et des idées à l’époque mérovingienne (Ve-VIIIe siècle)

    sous la direction d'Yves Henigfeld et Édith Peytremann

un monde en mouvement Les 40e Journées internationales de l’Association française d’Archéologie mérovingienne (AFAM) intitulées « Un monde en mouvement : la circulation des hommes, des biens et des idées à l’époque mérovingienne », ont été coorganisées en octobre 2019 par l’université de Nantes et l’AFAM.
La localisation de Nantes dans l’estuaire de la Loire offrait un cadre idéal pour s’interroger ou se réinterroger sur les moyens de communication, les échanges, le commerce, les influences ou encore les transferts technologiques et culturels du Ve au VIIIe siècle, à l’échelle locale ou régionale, mais aussi sur de plus longues distances. Les actes de cette manifestation comprennent une trentaine de contributions réparties en deux sections.
La première, en lien étroit avec la thématique du colloque, est organisée en trois parties comprenant dix-huit contributions, respectivement consacrées aux vecteurs de transmission, à la nature des objets échangés, puis aux effets de la circulation des biens et des idées. La seconde réunit treize contributions portant sur l’actualité de la recherche sur le premier Moyen Âge dans les Pays de la Loire et en Bretagne, témoignant du dynamisme de l’archéologie urbaine, rurale et funéraire dans les deux régions.


 

  • Afro-brésiliens et processus de patrimonialisation dans le sud du Bénin

    de Charlemagne Segbedji

afro bresiliens et processus de patrimonialisation Cet ouvrage s'attache à étudier le patrimoine architectural et le processus de patrimonialisation des pratiques sociales afro-brésiliennes de leur installation à la fin du XIXe siècle jusqu'au XXIe siècle dans les villes de Ouidah et de Porto-Novo. Le patrimoine afro-brésilien est un héritage aussi bien tangible qu'intangible.
Le patrimoine immatériel qui est également l'objet des analyses se décline autour de pratiques sociales, de coutumes et enfin à travers un art culinaire unique issu d'un métissage entre le Brésil et l'Afrique. Les évènements festifs, tristes ou commémoratifs montrent la singularité de ce groupe qui soigne son attachement au Brésil et au Portugal. Cette influence transparaît enfin dans les langues locales notamment les langues fon et mina. Les autorités étatiques ou communales sont conscientes des enjeux et des potentialités de ce trésor mémoriel et/ou architectural.
Néanmoins, il reste encore du chemin dans la mesure où des problèmes subsistent. Ainsi, au manque de moyens s'ajoutent des choix de projets de valorisation qui ne sont pas toujours pertinents.



 

Juillet 2022
  • Les fondeurs de bronze dans la Rome des papes (1585-1630)

    Collection de l'École française de Rome n° 595
    d'Emmanuel Lamouche
les fondateurs de bronze dans la Rome des papes Entre les pontificats de Sixte Quint (1585-1590) et d’Urbain VIII (1623-1644), l’art du bronze connaît un véritable épanouissement à Rome, sous la forme de statues colossales et de décors monumentaux, dont le baldaquin de Saint-Pierre par le Bernin est l’exemple le plus spectaculaire. Personnages clés de ce renouveau du bronze dans la Ville éternelle, les fondeurs demeurent méconnus. Loin d’être de simples artisans, les meilleurs d’entre eux étaient pourtant célèbres en leur temps, comme Bastiano Torrigiani, Orazio Censore ou Gregorio De’ Rossi. Formant souvent des dynasties, ils élaboraient des stratégies pour obtenir des commandes, et entretenaient des rapports privilégiés avec l’administration pontificale, les commanditaires privés, les architectes ou les sculpteurs. Ce sont ces hommes de l’ombre que cet ouvrage fait revivre, tant sur les grands chantiers de construction – Saint-Pierre, Sainte-Marie-Majeure ou Saint-Jean-de-Latran – qu’au sein des fonderies officielles ou de leurs ateliers personnels. En analysant leur activité dans toute sa diversité, et en tentant de définir leur savoir-faire, en particulier dans le domaine de la sculpture, ce livre aborde ainsi une page essentielle de l’histoire artistique de Rome, sous l’angle d’un matériau noble et prestigieux, et de ceux qui en étaient les maîtres, au croisement de l’art et de la technique.
 

  • Er Lannic (Arzon, Morbihan). Les stèles gravées néolithiques et la folle image

    de Serge Cassen, Olivier Celo, Emmanuelle Collado, Valentin Grimaud & Christian Obeltz
er lannic

Les arcs d’enceinte, faits de pierres dressées, sont des éléments d’architectures propres à la région morbihannaise allant de la ria d’Étel à la ria de Pénerf. Souvent associés dans nos esprits, et ce depuis le XIXe siècle, aux grands ouvrages linéaires de stèles, autre singularité marquante du territoire en question, ils trouvent pourtant dans le site d’Er Lannic une illustration contraire. Mais l’objectif principal de la présente étude est bien de se limiter aux représentations symboliques gravées sur certaines des dalles constitutives d’un des deux grands arcs d’enceintes, celui bien visible (car restauré) sur le versant méridional de l’îlot.
Après avoir exposé l’historique des recherches, chaque stèle gravée sera présentée selon des protocoles et des rendus similaires, en documentant chaque motif, attesté ou supposé. Pour l’occasion, nous rappellerons les étapes principales des processus techniques permettant d’aboutir à ces résultats. Une certaine exigence de la chaîne opératoire adoptée permet la reproductibilité des expériences afin que nos choix soient compris, les levés graphiques contrôlés, nos conclusions testées à partir des mêmes sources informatiques et graphiques.
Pour achever ce livre, un retour sur l’iconographie recensée en Morbihan permettra de mieux contextualiser les signes décrits à Er Lannic. L’architecture des stèles en arc d’enceinte, la perception du site au Néolithique avec un niveau marin plus bas que l’actuel, feront enfin l’objet de quelques développements conclusifs.

Mai 2022
  • Au pied du mur, l’enceinte romaine du Mans

    publication dans le cadre de l'exposition de mai 2022- janvier 2023 au Carré Plantagenêt du Musée Jean-Claude Boulard, Le Mans.

au pied du mur Un riche catalogue d’exposition, ouvrage de référence sur ce monument emblématique du Mans, réunit les contributions de près de 40 auteurs, dont Martial Monteil du LARA.




 



 

Avril 2022
  • L'enceinte romaine du Mans, 40 ans de recherche archéologique

    Hors série Archéologia

archeologia_horsserie Avec sa singulière tonalité rouge, ses tours et ses décors, l’enceinte romaine du Mans, unique en France, est un monument emblématique de la ville. Ce hors-série d’Archéologia, qui fait écho à l’exposition présentée au musée Jean-Claude Boulard – Carré Plantagenêt du 14 mai 2022 au 8 janvier 2023, rappelle le contexte historique de sa construction au IVe siècle de notre ère, en retrace l’évolution depuis le Moyen Âge et fait le point sur 40 ans de recherches archéologiques, des années 1980 à nos jours. Accompagné des meilleurs spécialistes, partez à la découverte de cet édifice monumental, dont les fouilles récentes permettent d’envisager les modes de vie et de construction durant l’Antiquité tardive.

  • L’archéologie antique en Pays de la Loire. Bilan de deux décennies de recherches (2001-2021)

    RAO - Revue Archéologique de l'Ouest, Supplément #11
    sous la direction de Martial Monteil et Guillaume Varennes

RAO 11 Ce onzième supplément à la Revue archéologique de l’Ouest dresse un bilan de l’archéologie antique en Pays de la Loire, principalement centré sur les acquis des recherches conduites durant les années 2001 à 2021. Partant des résultats de fouilles programmées et préventives, ainsi que d’enquêtes collectives, une vingtaine d’auteurs, spécialistes de l’époque romaine, y traitent de plusieurs thématiques qui forment tout à la fois un état des lieux de l’activité archéologique et une synthèse sur la période. À la suite d’un historique des recherches et d’une présentation des contextes géographique et historique, comme des sources épigraphiques, une large place est faite au réseau urbain, avec ses chefs-lieux de cité – Angers, Jublains, Le Mans, Nantes – et ses autres agglomérations, dont Rezé, puis aux campagnes parsemées de fermes et de villae ainsi qu’au sujet novateur des eaux intérieures et du littoral, et de leurs relations avec l’occupation humaine. Les domaines du religieux et du funéraire, richement documentés, sont également abordés, tout comme l’artisanat de la céramique et l’approvisionnement en pierre. Suite à ces synthèses, les auteurs proposent de nouvelles perspectives susceptibles d’orienter les travaux à venir et de contribuer à l’histoire de ce que fut à l’époque romaine l’espace aujourd’hui couvert par la région des Pays de la Loire.

  • À l'ouest sans perdre le nord : liber amicorum José Gomez de Soto

    textes réunis par Vincent Ard, Bruno Boulestin, Sylvie Boulud-Gazo, Marilou Nordez, Isabelle Kerouanton, Christophe Maitay, Muriel Mélin

a louest Spécialiste des âges des métaux, chercheur au CNRS, José Gomez de Soto fait partie de ces scientifiques qui savent partager. Le responsable de fouille et l'enseignant qu'il fut a entraîné derrière lui plusieurs générations d'archéologues qui ont tenu à le célébrer dans cet ouvrage.  Par la qualité des contributions réunies, ce liber amicorum n'est pas seulement un hommage à l'œuvre scientifique de José, c'est aussi un témoignage d'amitié et de gratitude envers cet homme et ce chercheur d'exception. Le présent recueil de textes est à son image, et conforme à ce que sont des “mélanges”, homogénéisant des éléments plus ou moins différents pour en constituer un tout. La frange ouest de la France y a la part belle, mais le nord, l'est, le sud aussi un peu, et le plus lointain, sont également traversés. De mégalithes en grottes sépul-crales, d'enceintes néolithiques en tumulus, d'habitats en dépôts, la diversité des contextes présentés ici est à l'image de celle de ses centres d'intérêt. Toujours un peu à l'ouest, mais sans jamais perdre le nord !

  • Architectures néolithiques de l'île d'Yeu (Vendée)

    d'Audrey Blanchard, Serge Cassen, Jean-Noël Guyodo

archtectures néolitithiques Au large des côtes atlantiques vendéennes (France), l'île d'Yeu est un territoire occupé depuis la Préhistoire. Les sites à vocations domestiques, artisanales, funéraires ou encore symboliques datés du Néolithique sont nombreux. Leur état de conservation est exceptionnel car les architectures bâties en pierre sont préservées en élévation pour beaucoup d'entre eux. C'est le cas, par exemple, sur les habitats du IVème millénaire avant J.-C., qui ont fait l'objet de plusieurs programmes de recherche depuis 2010.
Cet ouvrage regroupe la documentation, les informations inédites et les principaux résultats des études, prospections, fouilles et relevés réalisés sur les habitats, les monuments funéraires, les carrières et les sites symboliques. Les premiers travaux tentent de proposer un état des lieux de l'environnement minéral ainsi que les principales formes d'exploitation, les stratégies d'approvisionnement et les usages des roches.
Le coeur de l'ouvrage est consacré à la fouille des deux principaux habitats datés du Néolithique récent, la pointe de la Tranche et Ker Daniaud. L'accent est mis sur les architectures de pierre de ces éperons barrés directement ouverts sur l'Océan mais dont I'occupation semble non permanente. Enfin, les relevés (plan, photogrammétrie, microtopographie) et la modélisation numérique des sépultures mégalithiques des Tabernaudes, de la Planche à Puare et des Petits Fradets autorisent une restitution tridimensionnelle des architectures funéraires néolithiques. Pour les rochers marqués de cupules, dont la concentration actuelle est une des plus importantes, une première analyse du corpus des signes est proposée, en dépit de leur datation encore mal assurée.
Cette contribution est l'occasion d'offrir les résultats de l'observation du réel et de l'imaginaire, perçus par I'analyse des témoignages et expressions, physiques et symboliques, des populations de la fin de la Préhistoire installées - et non piégées - sur un territoire restreint battu par les vents et cerné par les flots.

  • Carnac. Récit pour un imagier.

    de Serge Cassen, Christine Boujot, Valentin Grimaud, Olivier Célo

carnac recit pour un imagier Rendre compte de faits extraordinaires est l’objectif principal de ce livre d’images, de cet atlas. Des faits arrêtés, assez précis, que l’on saisit et que l’on dessine, d’autres en mouvement, plus insaisissables, moins discernables, s’assemblent pour constituer un phénomène. Voici des images qui apparaissent indubitablement, se manifestent à nos sens et à notre conscience, dans l’ordre physique autant que psychique, des images devenues l’objet d’un savoir. Nous aimerions rendre compte d’un phénomène survenu il y a 6500 ans, dont les composantes architectonique et symbolique ne sont pas les moindres. Afin de bien se représenter cette manifestation, ce déploiement, cette singularité́ de la région carnacoise et des rives du Mor Bihan, nous en donnerons la mesure, autant que possible. Des dimensions, des quantités, bref des numérations rendront mieux compte des différents termes. Qu’il s’agisse d’ouvrages de stèles et de tombes monumentales, des figurations gravées sur leurs surfaces, enfin des objets précieux déposés, enfouis ou immergés dans ces lieux uniques, il faut connaitre leur place et leur rang afin de bien comparer. L’information est souvent disponible, mais dispersée dans des revues scientifiques et des ouvrages monographiques. Aussi devons-nous en extraire les résultats les plus remarquables, tandis que d’autres données inédites seront divulguées pour aider à contextualiser certains de ces vestiges, comme isolés dans une confuse multitude. Car on ne se trompe pas, il faut finalement rendre compte d’une démesure…


Juillet 2021
  • La céramique dans les Pays de la Loire et en Bretagne

    sous la direction d'Yves Henigfeld

la ceramique Cet ouvrage présente les résultats d'un projet collectif de recherche ayant mobilisé, de 2012 à 2017, une trentaine de chercheurs de l'université, du CNRS, de l'Inrap, des collectivités territoriales, et du secteur associatif ou privé.
Il est articulé en deux volumes. Le premier comprend une synthèse, suivie d'une étude archivistique sur l'artisanat de la terre cuite en Vendée et Loire-Atlantique, puis d'une présentation de répertoires régionaux. Le second est constitué d'une trentaine d'études monographiques, classées par régions et par départements.
Cette publication permet de documenter un domaine de recherche qui s'est considérablement enrichi depuis plusieurs décennies grâce au développement des fouilles archéologiques préventives et programmées. Le corpus est constitué de plusieurs centaines de milliers de tessons correspondant à environ 55 000 objets provenant de 51 sites de production et de consommation, répartis sur 32 communes.
La céramique dans les Pays de la Loire et en Bretagne met à la disposition des archéologues de nouveaux outils de référence, constitués de répertoires régionaux de groupes techniques et de formes. Ses deux volumes permettront par ailleurs de renouveler les rares référentiels chrono-typologiques existants à l'échelle locale ou micro-régionale et d'apporter des informations historiques inédites sur les mécanismes de production, de diffusion et de consommation dans les deux régions et, plus largement, dans le Grand-Ouest.


 

Avril 2021
  • Les ports romains dans les Trois Gaules.
    Entre Atlantique et eaux intérieures.

    sous la direction de Jimmy Mouchard et David Guitton

les ports romains Ce dossier dresse un bilan des ports romains fouillés à ce jour dans les Trois Gaules (Lyonnaise, Aquitaine et Belgique) et plus particulièrement dans l’Arc Atlantique et les eaux intérieures. Prenant appui sur les communications présentées dans le cadre d’un colloque organisé à Nantes en 2018, il rend compte de près d’un siècle de recherches et de découvertes reflétant l’émergence de l’archéologie portuaire dans cet espace non méditerranéen, tout en offrant une image inédite de ports antiques établis en fond d’estuaire ou sur les rives de fleuves et de rivières. La préparation de ce volume a été l’occasion de mettre plus particulièrement à l’honneur les configurations, les infrastructures, les systèmes architecturaux et les choix techniques retenus pour équiper une partie du triptyque portuaire usuel, à savoir l’espace lié aux activités de (dé)chargement, en pied de berge, et à l’espace navigable.
Le programme de fouilles mené entre 2005 et 2016 sur le port fluvio-maritime du quartier de Saint-Lupien à Rezé (Loire-Atlantique), en bordure d’un bras disparu de la Loire, est à l’origine du colloque de Nantes et donc de ce dossier. Il a révélé des quais remarquablement conservés et construits en caissons à pans de bois et blocages de pierres. Il a également permis de rassembler de multiples données au sein des alluvions accumulées à leur pied (faune, insectes, textiles…).
C’est cet ensemble qui a en particulier servi de point de comparaison à la présentation de plusieurs autres sites portuaires mis en évidence dans les bassins de la Seine (Aizier [Eure], Incarville [Eure], Rouen [Seine-Maritime], Blainville-sur-Orne [Calvados], Reims [Marne], Pont-Sainte-Maxence [Oise], Chelles [Seine-et-Marne], Les Mureaux [Yvelines]), de la Loire (Tours [Indre-et-Loire], Orléans [Cher], Bourges [Cher]) ou encore de la Garonne (Barzan [Charente-Maritime], Saintes [Charente-Maritime], Naintré [Vienne], Bordeaux [Gironde]).
Afin d’en enrichir le propos et d’en prolonger la discussion, ce dossier s’achève par une ouverture chronologique (Vix [Côte-d’Or]), doublée d’une ouverture géographique, de l’autre côté de la ligne de partage des eaux, côté Rhin, Rhône et Méditerranée, avec une présentation de ports bâtis en contexte portuaire lacustre, fluvio-lacustre ou lagunaire (Besançon [Doubs], la Suisse, Irun [Pays basque, Espagne] et Narbonne [Aude]).

 

  • Construire ! Entre Antiquité et Époque contemporaine, actes du 3e Congrès francophone d’histoire de la construction

sous la direction de Gilles Bienvenu, Martial Monteil et Hélène Rousteau-Chambon

construire Après les actes des congrès de Paris (2010) et de Lyon (2016), les actes de celui de Nantes (21-23 juin 2017) permettent de poursuivre l’investigation de l’histoire de la construction. Une fois encore l’interdisciplinarité a été le maître-mot ; une fois encore, praticiens de la construction et chercheurs qui étudient l’histoire de la construction, dans la longue durée et à l’échelle de territoires multiples, ont pu croiser leurs regards sur des thématiques traditionnelles à ce domaine — matériaux, processus de construction, droit et économie, métiers et acteurs… —, ou sur des thèmes propres aux laboratoires de recherche nantais et ligériens (constructions maritimes et fluviales, ambiances).
Cent onze articles, dus à des chercheurs venant de quinze pays, sont ici réunis et répartis en onze thèmes traditionnels ou plus originaux en matière d’histoire de la construction. Construire ! Entre Antiquité et Époque contemporaine, comme les volumes précédents, s’adresse aussi bien aux professionnels de la construction, architectes du patrimoine, chercheurs, archéologues, qu’aux amateurs et à tous ceux qui veulent comprendre l’évolution de notre environnement constructif, ancien ou plus récent, patrimonialisé ou non.



livre Publications scientifiques de l'UMR 6555 - CReAAH > ici
Mis à jour le 17 mars 2025.